Richard Millet, étiqueté intellectuel, sans doute pour la beauté de l’art de la polémique gratuite mais pas désintéressée, a fait paraitre un pamphlet rendant hommage à un tueur norvégien malheureusement célèbre pour la réussite d’une tuerie de masse
Brevik voulait arrêter l’islamisation de l’Europe, Millet veut bousculer la retenue et la pudeur habituelle de ceux qui ont bien compris que tout ne peut se dire ni s’écrire. D’habitude, l’intellectuel, grâce au temps de la réflexion, se garde des errances qui conduisent à l’excès et aux souillures d’un discours qu’ils laissent aux polémistes de fins de soirées arrosées ou aux torchons d’extrême droite.
Sauf M Millet, qui, comme quelques uns qui ont choisi d’emprunter le chemin de gens remarquables par ailleurs, Brassilach, Céline, Drieu la Rochelle…se lancent dans une voie qui n’est pas que celle de la provocation, mais aussi celle d’un militantisme d’idées rances dont les sectateurs ont produit un mouvement idéologique qui a conduit à une tuerie de masse d’une ampleur inégalée.
JM Le Clézio lui répond dans une tribune magistrale qui mérite lecture