Le premier ministre parle d’apartheid à propos des quartiers populaires.
Tout le monde est surpris de l’emploi d’un mot si fort. Pourtant depuis 20 ans au moins les militants associatifs et les acteurs de terrain emploient des mots au moins aussi dur. Qui ne se souvient de Mouloud Aounit parlant d’apartheid territorial?
Les grands mots tuent la politique et les politiques ne sont plus capables de prendre en charge les grands maux.