On a beau dire, dur de s’y faire. Òn va devoir supporter un débat de second tour opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. elle a réussi la première partie de son pari. Que de chemein parcouru depuis le début des années 80 pour les extrémistes d’un groupuscule animé par un rescapé du poujadisme, devenu aujourd’hui part entière du paysage politique. Une seule touche d’espoir, elle était donnée gagnante par tous les ondages depuis des mois et elle « n’est que deuxième ».
Cette fois, il existe un risque qu’il n’y ait pas un reprot républicain plein et entier. D’autant que le second tout se situe en plein pont du 8 mais.
Certains penseront sans doute que les jeux sont déjà faits et seront tentés par l’envie d’aller pécher, pensant que c’est déjà gagné.
Maintenant, Emmanuel Macron est comme Josué dans le poème de Vigny:
« Marchant vers la terre promise,
Josué s’avançait pensif et palissant,
Car il était déjà l’élu du tout puissant. »