Les déclarations du président sur le contentieux colonial qui pour certains semblent faire un parallèle avec la Shoah en les mettant sur un pied d’égalité ont allumé un feux auquel se réchauffe les professionnels de la concurrence des mémoires.
Le président voulait plutôt dire que pour lui, la question de la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide juif ayant été reconnue grâce au courage du président Chirac, il avait à faire un travail équivalent , sur la guerre d’Algérie est sans doute la colonisation.
Qu’y a t-il de choquant là dedans? Effectivement les horreurs commises en Algérie et ailleurs sont des taches pour lesquelles , une reconnaissance claire permettront de tourner la page. Ceci ne veut pas dire qu’on doive chercher à faire des équivalences louches ou chercher à additionner les carottes avec les choux fleurs car cela n’est pas possible.
S’offusquer sur l’idée qu’on puisse reconnaître ses fautes et jeter un regard critique sur son histoire en dit long sur ceux qui s’emballent. Cela montre aussi comment eux sont capables de faire des hiérarchies qui n’ont pas de sens, si ce n’est qu’elles sont toujours à sens unique.