Un monument devait rendre hommage à l’Émir AbdelKader à Amboise, ville où il avait été retenu prisonnier avec sa suite dans des conditions difficiles après sa capture.
C’était une forme d’hommage à ce grand homme, humaniste,modèle de tolérance et d’ouverture. Bien plus en avance que de nombreux intellectuels de son époque sur l’acceptation de l’autre.
Il faut croire qu’il a toujours une longueur d’avance que ceux qui ne supportent pas qu’on puisse commémorer son œuvre. Lui qui en exil avec 1000 cavaliers à Damas, avait défendu les chrétiens de cette ville alors qu’on avait voulu les persécuter, fidèle à une tradition de l’Islam, aujourd’hui corrompue par le salafisme et le wahabisme.
Cet acte de bravoure lui avait valu une notoriété mondiale. Aux États Unis, une ville de l’Iowa a été baptisée de son nom pour célébrer sa bravoure.
Sur recommandation de Benjamin Stora, dans cette volonté de réconciliations qui restera une constante louable du quinquennat du président Macron, on devait baptiser un monument à sa gloire. Ce devait être insupportable pour les néo barbares revanchards qui ont décidé de tenter de saboter ce rendez-vous avec une histoire qu’il faut enseigner pour que cicatrise enfin les plaies dont sourd encore du pus. Leur geste n’a soulevé qu’indignation publique et même les thuriféraires de l’amnésie mémorielle n’ont pas osé faire de commentaires.Ils se mettent ainsi au même niveau que ceux qu’ils dénoncent souvent en leur reprochant de vouloir déboulonner les statues!
Paradoxalement, ils ont probablement rendu service à la mémoire de l’émir, en ralliant à lui des gens qui ne le connaissaient pas et ignoraient la dimension du personnage.
Les laboureurs de la mémoire moisie passerons et le souvenir de l’émir demeurera!