Aujourd’hui on commémore la fin de la seconde guerre mondiale.
Cette date est symbolique a plus d’un titre. En dehors de la fin de cette énorme boucherie, elle intervient au lendemain de la remise d’un rapport sur la promotion de l’égalité et de la lutte contre les discriminations au Président, mais fait résonner un certain nombre de liens dans la mémoire avertie. A l’heure où on veut lutter contre les discriminations dont sont victimes des jeunes adultes français, on a une pensée émue pour leurs grand parents qui courageusement libérèrent avec d’autres la France et dont le souvenir est souvent oublié alors que dans l’histoire récente on vient de profaner à reprises un cimetière qui accueille les dépouilles d’une autre guerre mondiale!
On se souvient aussi de ce 8 mai 45 dans le constantinois et l’est algérien, qui fut le siège de massacres d’une violence et d’une barbarie sur lesquelles, entre autre, le rapport Kaspi et la dogme officiel ne veut pas se pencher.
Pourtant la plaie est toujours béante, 45000 morts, ce n’est pas peu.