Alliance (second syndicat de gardiens de la
paix) a fustigé mardi une rencontre qui a eu lieu lundi à Gennevilliers
(Hauts-de-Seine) entre un autre syndicat de policiers et des responsables d’associations de banlieues.
Dans un communiqué, Alliance déclare que ce syndicat concurrent, Unité police/SGP-FO (première organisation) « accorde du crédit à un collectif (d’associations) qui n’a de cesse de stigmatiser l’action des forces de l’ordre ».
« Les policiers n’ont pas pour mission de +dialoguer avec les voyous+ »,
ajoute-t-il, « mais les mettre hors d’état de nuire ».
Il rappelle que le ministère de l’Intérieur a engagé récemment une série de réunions sur les rapports police/jeunesse et formulé plusieurs propositions fin mars. Des membres d’Unité police/SGP se sont réunis lundi soir à l’occasion d’une table ronde consacrée aux rapports entre habitants des quartiers et forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP, à l’initiative du collectif Banlieues Respect.
Policiers et associations ont débattu pendant près de deux heures des
relations entre jeunes et policiers, de la formation des policiers ou de
l’impact des politiques publiques dans la mise en oeuvre d’une police de
proximité.