Brahim Bouarram, 29 ans, profitait seulement d’une journée ensoleillée, il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours.
Les auteurs venaient de quitter le défilé du front national. C’était le 1er Mai 1995.
Depuis, d’autres noms sont venus allonger la sinistre liste des victimes de crimes racistes.
Si toutes les victimes ne connaissent pas la fin tragique de Bouarram, les actes sont, eux, tout aussi immondes, car ils se nourrissent de la même source : la haine et suivent la même trajectoire : le rejet de l’autre.
Les auteurs sont confortés dans leurs agissements. Les poursuites, quand elles ont lieu, ne sont pas à la hauteur de la gravité des faits. Des fois les criminels ne sont même pas inquiétés.
En France le débat sur l’identité nationale a délié les langues, le projet de réforme du CESEDA engagé dans la foulée en est le prolongement. Par l’instauration de restrictions strictes des droits des migrants, il criminalise et stigmatise une catégorie de la population : les immigrés
Les organisations signataires appellent à un nouveau rassemblement le 1er mai 2010, à 11h au pont du Caroussel
Pour rendre hommage à la mémoire de Brahim Bouarram et à toutes les victimes des crimes racistes
Pour exiger la poursuite en justice et la condamnation sévère des crimes racistes
RASSEMBLEMENT
le 1er mai 2010, de 11h à 12h
Pont du Caroussel. Paris 75001