On apprend avec une grande tristesse le décès de Boualem Benkhelouf.
Et soudain la nostalgie se réveille, celle de toute ses années où aux cotés de Mouloud Aounit nous menions ces combats contre le racisme, contre les discriminations à l’époque où il y avait tout à faire, pour la reconnaissance des crimes de la colonisation, notamment le 17 octobre 1961 et les noyades d’algériens.
Cette époque bénie où l’antiracisme était incarné.
Cette époque où militer voulait encore dire quelque chose et où on avait l’espoir de changer les choses.
Cette époque où quelquefois nous arrivions à gagner.
Boualem avait été de toutes ces luttes, devenu adjoint au maire d’Aubervilliers, il avait continué au niveau local ces engagments malgré le décès de son épouse qui l’avait profondément affecté.
Il avait continué de porter la mémoire de Mouloud Aounit et des luttes antiracistes.
Cette affreuse maladie l’a emporté, paix à son âme!
Madjid Si Hocine