Dans le journal le Monde, le président du conseil français du culte musulman, annonce que durant le mois du ramadan, 150 imams (désignés comme « prédicateurs » par le journaliste), sont venus sur le territoire essentiellement en provenance du Maroc.
On ne peut s’empêcher d’être inquiets, non pas à cause de la venue des ces « prédicateurs », après tout les bouddhistes tibétains ne viennent t-ils pas de faire venir un prédicateur venu de Darmsalha (qui a même reçu la visite du ministre des Affaires étrangères et de la Première Dame), mais à cause de l’utilisation qui pourrait être faite de cet aveu.
Le fantasme fleurit si vite, et on imagine ce que l’on risque d’entendre, alors que, pourtant c’est tout le contraire que l’on devrait lire.
En effet, en l’absence de religieux formés, ne vaut il mieux pas faire appel à de vrais « professionnels », plutôt qu’à des apprentis sorciers s’improvisant tenants du dogme?
Cela semble plus raisonnable semble t-il.
Mais la vraie question, une nouvelle fois posée est de savoir quand se décidera t-on à ouvrir et à doter en moyen un grand séminaire qui permettra de combler au plus vite le retard en imams dans notre pays où l’Islam est la deuxième religion.
Peut être faut-il réfléchir sereinement à la question, sans passion et sans dogme d’ un dépoussiérage de la loi de 1905