Eviter de se prendre les pieds dans le tapis pour toute personne voulant continuer d’avoir un avenir public, voilà l’enjeu depuis ce qu’il faut bien qualifier de nouvelle guerre entre palestiniens et israéliens.
Horreur pour répondre à l’horreur, le sang coule pour étancher le sang, c’est le prix à payer par l’Humanité pour un problème que personne, notamment les grandes puissances garantes de l’ordre mondial , ne veut régler. La voie du juste milieu est embouteillée par le cynisme et les projets expansionnistes.
Difficile de pleurer les soldats morts au combat, après tout, c’est leur métier, mais comment rester de marbre devant les corps éventrés, martyrisés d’enfants de vieillards, de civils. Les morts des uns répondants à ceux des autres et en s’attirant mutuellement dans une sarabande démoniaque sans fin. Les morts palestiniens valent bien les morts israéliens car après, ils ont en commun une qualité essentielle: leur caractère humain.
C’est le temps du sang, pas celui du raisonnement et des militants. La cause est entendue, les palestiniens vont perdre et les israéliens ne vont pas gagner quand bien même, ils élimineraient le HAMAS qu’ils ont contribué à créer, car d’autres se lèveront encore plus radicaux.
On ne peut offrir comme espoir à un peuple que la mort est meilleure que la vie, sinon il applique ce paradigme mortifère.
Gardons les yeux ouverts et contemplons l’horreur c’est le prix à payer pour notre lâcheté et notre résignation.