Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement Supérieur, s’est engagée dans une croisade contre l’islamo gauchisme à l’Université et ne trouve pas le chemin pour partir à rebours malgré l’effroi causé par ses propos plutôt légers.
Elle espérait sans doute faire un bon coup en surfant sur l’assassinat de Samuel Paty, la loi contre le séparatisme et faire un clin d’œil, peut être de commande, à l’extrême droite et à la Droite dure.
Bien mal lui en a pris car elle est désavouée par les universitaires, le CNRS et tout ceux qui réfléchissent un peu et savent quels sont les véritables problèmes de l’Université.
De même que la France n’est pas pénalisée par la visibilité de certains musulmans, l’université à d’autres problèmes que l’islamo gauchisme.
Budgets insuffisants, exode des chercheurs, manque de moyens et de perspectives pour les universitaires. Le salaire d’un universitaire est ridicule (entre 3000 et 6000 euros bruts, versus 80000 à 100000 dollars au Canada….)
Les Universités françaises sont bien loin dans le classement de Shanghai, le taux d’évaporation dans les premières années atteints des sommets…
Mais Frédérique Vidal est persuadé que le problème principal de l’université française est l’islamo gauchisme! Et en plus elle se cramponne à sa position plutôt que de chercher une pirouette quelconque pour s’en sortir malgré une tribune signée par plusieurs centaines de chercheurs parue dans le Monde.
Errare humanum sed perseverare diabolicum.