On en parlait déjà dans une brève de novembre, la mission d’aide au étrangers dans les centres de rétentions, jusque là assurée par la seule CIMADE, sera partagée entre 6 associations dont une totalement inconnue.
Pluralité souhaitable pourrait- on dire, oui sauf que le résultat risque d’etre contre productif pour la préservation des droits des étrangers.
En effet, la CIMADE avait acquis une immense respectabilité et une expertise reconnue. Son rapport annuel faisait référence et donnait un aperçu exhaustif de ce qui se passait dans tout les centres.
Désormais, la vison de la situation sera fragmentée, ce qui ouvre la vue à des abus possibles, d’autant que les sites les plus sensibles sont confiées à une bien étrange association sortie quasiment de nulle part!
Les « lots » sont attribués pour 2 ans, c’est aussi un moyen possible de marginaliser une association qui serait trop vindicative et de mettre en concurrence dans un domaine où il ne devrait pas y en avoir, les diverses associations.
Vision éclatée et précarisation des intervenants, on ne pouvait redouter pire, si ce n’est l’absence d’intervenants!