Les choses semblent revenir à plus de raisons et on commencerait peut être à comprendre les dangers qu’il y a à vouloir traiter un problème par la politique du « y a qu’a », en l’espèce faire une loi comme le voulait certains parlementaires ou comme ne l’excluait pas certains membres du gouvernement.
Les risques sont connus, le Niquab ou voile intégral (la burquaa n’éxistant pas en France), ressort d’une pratique minoritaire(voire sectaire au sens premier du terme), en faisant une loi on risque de fédérer des musulmans qui ne la défendent pas aujourd’hui, mais percevant une nouvelle mesure législative comme un casus belli contre l’Islam, pourraient se voir en position de la défendre! Un magnifique contre effet.
C’est peut être ce qu’on compris certains membres de la commission qui plutôt qu’une loi parle d' »état des lieux » et se préparent à rendre des préconisations pour…2010.
La passion est souvent l’ennemi de la raison et notre pays a bien d’autres soucis que celui-là, même si la dignité et le combat pour la liberté et l’égalité doit rester une préoccupation constante.