On peut toujours critiquer Rachida Dati, c’est assez facile. Néanmoins il faut rendre hommage à sa pugnacité et à son énergie.
Sa pugnacité va parfois jusqu’à l’absence de limites dans le choix des arguments.
C’est ce qui vient de se produire quand elle impute la tuerie de Hanau en Allemagne, commise par un paranoïaque d’extrême droite, à la politique d’accueil d’Angela Merkel.
Le raccourci est ben sur puant ,mais en plus il est transparent qu’il découle simplement d’une volonté de flatter l’électeur de droite conservatrice et de se démarquer de Buzyn et d’Hidalgo.
La mauvaise foi est habituelle en politique, mais là on va bien au delà dans l’absence de scrupules et de limites.
Vouloir faire un lien entre les campements de migrants, la délinquance et les tueries d’extrême droite démontrent un cynisme qui la rabaisse au niveau des arguments de plus bas étages du RN.
Est-ce que madame Dati aurait oublié d’où elle vient?