L’actualité autour des sans papiers est plus souvent porteuse de tristes nouvelles que de motifs de se réjouir.
C’est encore le cas avec cette brève de l’AFP rapportée par Libération. La compagne d’un arménien sans titre de séjour en attente d’expulsion vient de mourir après s’être immolée devant la maison d’arrêt du Mans.
Les dépêches de l’AFP sont malheureusement trop synthétiques pour laisser transparaitre complètement, la détresse de cette femme qui a cherchée à faire tout ce qu’elle pouvait pour éviter une séparation, acceptant même de prendre le risque du « sacrifice suprême » comme le disent les militaires.
C’est dans ces circontances là qu’on mesure ce que le système, de traitement de la question des « sans papiers » dysfonctionne.
Autant on pourrait comprendre l’impératif de lutter contre l’immigration « clandestine » du point de vue régalien d’un État, autant on est effrayé par les « ratés » et le peu de capacités de du système à faire la différence entre les situations.
N’est pas Nietszche qui disait que « L’État est un monstre froid »