A l’issue de la fin de la trêve non renouvelée entre Israël et le Hamas, après la reprise des tirs de roquettes palestiniens, l’armée israélienne a enclenché une expédition punitive qui se traduit par des bombardements massifs en attendant une probable opération terrestre.
Les principales victimes sont comme toujours, les civils et surement pas les activistes du HAMAS qui ont sans doute joués avec le feu, mais savent échapper aux tirs eux.
La riposte d’Israël est puissante mais sera surement inutile, tragique répétition de précédents étalages d’une force incontestablement supérieure à celle des palestiniens.
Le Hamas, comme Israël obéissent à leurs propres logiques et intérêts, pas forcément toujours opposés (tout le monde se souvient du soutien actif apportés par des gens comme Sharon à l’émergence du HAMAS pour contrer l’OLP du défunt Arafat).
Les vrais perdants sont les civils, aussi bien israélien que palestiniens, mais en l’état actuel, ce sont numériquement les palestiniens qui payent le tribut le plus lourd.
Mais la vraie question qui se pose par delà les comptabilités macabres, c’est de savoir ce que l’on attend pour avoir une mobilisation au moins moitié égale à celle que l’on avait pu observer lors du conflit géorgien de l’été. La pression est loin d’être la même sur les belligérants, c’est le moins que l’on puisse dire. Sans doute a t-on déjà trop pris l’habitude de laisser faire, pour espérer amorcer un vrai mouvement de coercition qui s’impose à Israël et aux bouteurs de feu qui peuvent exister chez les palestiniens, palestiniens qui sont aujourd’hui, plus que jamais divisés.