Le Président a publié une tribune dans Le Monde en pleine polémique sur la place de l’Islam en France, débat devenant de plus en plus vénéneux.
Il y a dans cette tribune des idées fortes et belles où tous peuvent se reconnaitre. Mais il décide finalement en parlant du référendum suisse de légitimer finalement ce débat en France et de cantonner d’une certaine manière une bonne partie de la problématique de l’identité nationale au rôle que peut ou doit y jouer l’islam.
Malheureusement ce n’est pas ce que nous attendions, même s’il y a à l’évidence une volonté d’apaisement de la part du premier magistrat du pays.
Quid dans le communautarisme et dans le repli sur soi des conséquences des discriminations, du racisme, de la pauvreté, de l’échec de l’école….
Quid du rôle de monsieur Sabeg ou de madame Amara?
Quid de la responsabilité des errements dans les décennies précédentes de la politique de la ville?
Pas un mot, dommage non?