Fait assez rare, Grigny, ville de 26000 habitants de la périphérie parisienne, est en faillite, elle est désormais gérée par le préfet de l’Essonne. Victime de son surendettement, conséquent à la paupérisation de sa population qui entraine le départ des classes moyennes. Mais surtout victime de l’absence de politique de la ville et du choix d’un « stockage » des pauvres de l’Ile de France où chacun a semble t-il trouvé son compte, à droite comme à gauche.
Il n’existe a l’heure actuelle que peu de cas semblables, mais qui pourrait ganrantir que demain Grigny fasse encore figure d’exception?