Le Rassemblement National se reconnait comme chef Jordan Bardella. Jeune loup de 27 ans , il semble rompre avec la tradition dynastique du parti car c’est la première fois en 50 ans que celui-ci n’est pas dirigé par un Le Pen, même s’il est allié à la famille par des liens conjugaux.
A quoi faut-il s’attendre ? A une révolution ? Sûrement pas, puisqu’il se place lui même dans une continuité avec Marine Le Pen, voire peut être assisterons nous à un retour aux sources, car certains de ces propos et déclarations, nous ramène plus à l’ère Le Pen père qui, nonagénaire, doit bien sourire.
Si désormais l’hypothèse d’une Marine Le Pen présidente ne semble plus si illusoire qu’autrefois, il suffit de regarder les pays qui nous entourent, des rebondissements ne sont pas à exclure. En effet au RN, comme au FN, c’est souvent Shakespeare, avec ses meurtres entre amis, dont son d’ailleurs souvent victime les dauphins (Le Pen père disait: « il arrive que le destin des dauphins soir de s’échouer »). On se souvient de Bruno Mégret, Philipot et consorts à qui était promis un fabuleux destin et qui ont été jetés aux oubliettes, car la succession au RN, tient de l’amour conjugal de la mante religieuse.
La seule constante c’est la base idéologique qu’il faut aller cherche dans l’entre deux guerres, avec un peu d’engrais OAS et un vieux fond xénophobe : le flacon change mais le poison reste le même !