Les résultats du premier tour sont tombés. Il faudra donc s’habituer désormais après chaque présidentielle, a voir gonfler de septennat en quinquennat le score de l’extrême droite. Nous en sommes rendus à près de 33 pourcents.
Qui l’eut cru quand en 2002, Jean Marie Le Pen accédait au second tour déclenchant colère et manifestations. Aujourd’hui, plus personne ne s’émeut, ce serait l’absence de l’extrême droite au second tour qui serait l’anomalie!
Certes, on pourra prétexter que cela aurait pu être pire avec un monsieur Z en tête, mais c’est une pâle consolation. Le séisme véritable est peut être à venir dans deux semaines si l’on y prend garde.
Le monde devient fou, tout est possible si l’on y prend garde. Il suffirait de si peu de choses, une abstention favorisée par une météo clémente, les vacances scolaires, l’hostilité qu’inspire souvent le président candidat, pour que l’inimaginable ne survienne.
C’est pourquoi, il faut que tous les vrais français, ceux qui se reconnaissent dans les valeurs qui ont fait la grandeur de ce pays et on marqués les moments les plus grands de son histoire, agissent chacun à hauteur de leur moyens pour autour d’eux encourager à faire plus que barrage, mais oeuvre de pédagogie pour démonter la dialectique du RN, et lui retirer son camouflage, pour que chacun se souvienne qu’il ne s’agit que d’un parti dont le carburant principal est la haine et l’égoïsme.
Il faut que chacun comprenne combien la France aurait à perdre si Marine Le Pen venait à gouverner. Quelle politique économique, quelle diplomatie, quels choix culturels régirait ce pays?
Battons nous pour éviter le suicide d’une nation et un masada démocratique!