Hommage à la réalisatrice, Kalthoum Bornaz en présentant à nouveau Keswa le fil perdu, cette fois-ci à la Cinémathèque universitaire de Censier.
MARDI 12 DÉCEMBRE À 17H !
Kalthoum Bornaz fut la pionnière du cinéma des femmes en Tunisie et est décédée il y a un peu plus d’un an.
Projection présentée par Mathilde Rouxel, doctorante en études cinématographiques sur les cinémas arabes.
KESWA LE FIL PERDU, DE KALTHOUM BORNAZ
24 heures dans le Tunis de 1997. Nozha, 27 ans, revient au pays avec un sentiment d’échec et de désarroi, après une longue absence et une brouille avec sa famille, due à son mariage contre leur gré. Après son divorce, elle accepte pour faire plaisir à sa famille de revêtir la lourde keswa traditionnelle brodée de fil d’argent, pour la noce de son frère qui a lieu le soir-même. Le serwal de sa keswa s’accroche à des épines, et peu à peu, le fil d’argent brodé commence se défaire. Tandis que l’accroc du serwal s’élargit, le poids de la keswa diminue. Retour ligne manuel
Toute vêtue de Nuit et de Lumière, Nozha retrouvera-t-elle dans l’accroc fait à la tradition son Fil perdu ?
Cinémathèque universitaire
Université de Censier Paris III
Sorbonne nouvelle
13, rue de Santeuil,
75005 Paris
01 45 87 41 49