Quand Jacques Toubon a été nommé apres le regretté Dominique Baudis, je dois reconnaitre que nous avons craint d’une perte de « force » de l’institution. Force est de reconnaitre, qu’il fait entendre sa petite musique qui est loin de sonner faux.
Là encore sur un sujet qui laisse indifférent la société, le sort des migrants arrivés en nombre chez nous, il prend une position sans ambages.
Les migrants ou réfugiés selon les cas, sont comme un clous dans la chaussure de nos sociétés modernes, développées et réputées humanistes. Nous fermons les yeux sur une misère qui nous choquerait si elle se tenait partout ailleurs que chez nous.
Et bien là Jacques Toubon pointe quelques évidences qui sont des tisons que l’on applique sur notre bonne conscience.
-libre accès au dépôt de la demande d’asile,
-accès à des conditions d’hygiènes élémentaires,
-mise à l’abri des plus fragiles, notamment les femmes et les enfants,
-plus honteux pour nous tous, « un accès à l’eau »!
Que sommes nous en train de devenir complice à Calais, ou porte de la Chapelle?
L’histoire se souviendra de nos lachetés et de nos égoismes qui ouvrent la porte à toujours plus de renoncement à nos valeurs.
Cette position est en fait une alarme à laquelle on devrait faire plus de publicité, car nous sommes sur une pente dangereuse.
Personne ne prétend que les solutions sont aisées.
Tout le monde comprend que la misère de ces pauvres hères entre en concurrence avec celle de ceux qui étaient déjà chez nous dans une misère que souvent nous ne voulons pas voir.
Néanmoins en chacun de ces réfugiés ou de ces migrants, il y a sans doute une chance de sauver notre humanité;